Carnet de route

Évasion au Portillon

Le 14/07/2024 par BOURGUIGNON YANN

La Crabioule-Lézat ! Tant attendu par l’ami André, tant de fois repoussée, si convoitée, qu’elle sera… encore une fois reportée ! Que dit on, jamais 5 sans 6 ? C’est en tout cas à 5 que nous partons pour le refuge du Portillon, pour le week-end du 13/14 juillet. Les anciens, Dom, Fred, André, toujours pareil, feront un départ le vendredi matin. Pour les rudes travailleurs de la société, Cécilia et Yann, se sera à 19h30.

Ce départ à 19h30, où je me trouvais, ne fût pas des moins exigu. Le Portillon ? 1500 de d+ ? Ma foi, je ne l’avais jamais imaginé avec un départ à cette heure-là. Je l’avais plutôt imaginé avec grand bleu, short / t-shirt. Il y avait bien le short / t-shirt, mais avec de la bruine et du vent… Merci à Cécilia qui, habillée de sa plus belle robe, m’accompagna.

Le petit réveil du lendemain nous fera basculer sur un plan B, car les conditions météorologiques venteuses ne nous font pas prendre la direction des Crabioules. Ce sera direction les Spijeoles, où le Grand Dièdre nous fait de l’œil depuis bien trop longtemps. Des conditions montagnes nous accueillent. Un ciel bien sombre, du vent, et une remontée du névé, très présent dans le coin pour une fois, à la base des Spijéoles. Nous voilà au pied de la voie et les questions se posent sur le choix de la journée. Allez Dédé, on va t’y monter au Dièdre ! Ce sera une grimpe en coupe-vent, avec des éclaircies, sans avoir froid aux mains. Nous serons seuls ce jour là ! Les longueurs s’enchaînent, les styles varient, on cherche un peu, on grimpe, on est en montagne ! Quelle itinéraire splendide, quelle ambiance. Sortie là haut, la météo s’est maintenue et le ciel n’est pas pire que ça. Sans que les anciens n’aient eu le temps de manger à leurs heures propices, ni même manger du tout, ni une, ni deux, nous voilà à redescendre les Spijéoles direction le refuge ! « - Allô le refuge ? On est en retard, on arrive ! - D’accord mais faites vite on a 80 couverts !! ». Le réfectoire était plus calme à notre arrivée. Merci au gardien et à ses partenaires, tout c’est bien déroulé. P’tit dèj +++ !!!

Pour le second jour, j’avais repéré une petite voie dans la redescente. Ce sera au Tuc de Belloc que nous finirons notre séjour. 4 longueurs, qui finissent sur un tout petit bout de crête. Le coin est sauvage, calme… La première longueur met dans le ton : ça grimpe ! Les styles varient, dièdre dalles fissures, c’est équipé, c’est cool et on profite du moment. On s’attend (du moins on essaye), et on finit au sommet ensemble. S’en suit une lonnnngue descente, qui se fait finalement bien. On finira à l’auberge des granges d’Astau, pour se ressourcer de bouffe.

Un super week-end où nous avons pu sortir de belles envolées, avec des conditions pas si faciles. Les Crabioules nous font encore de l’œil, mais elles seront encore là et nous ne désespérons pas !

Yann

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