Carnet de route

Cascade de glace… Sur les bras
Le 22/02/2022 par BOURGUIGNON Yann
Nous étions 2 motivés dimanche en cascade de glace : Michel et Yann.
Départ tôt pour le Maillet, et on verra bien ce qu’on trouvera ! Après avoir fait les (petit++) sacs et chaussé les grosses à la voiture, nous démarrons l’approche avec une température très douce. Trop ? Michel chaussé serré, moi bigrement couvert, lançons le rythme. L’approche est… est l’approche. La neige est quand même assez dure, on ne s’enfonce pas, et on essaye de foncer, pour se libérer, d’une approche allongée. Arrivés à la chapelle d’Héas, le jour commence à se lever. Le fond de chaîne est bouché, les nuages défilent, et il commence à neiger. Nous continuons notre avancée, les quelques voitures en bas le long de la route me font penser qu’il y aura d’autres cordées. Et bien non, nous serons seuls. Ensuite vient les lacets du Maillet. Ca tourne, 1 fois, 2 fois, beaucoup de fois, raccourci ? Mauvais trajet… Nous apercevons un peu de glace ! L’enthousiasme est là, on se prépare à finir la dernière montée. Michel resserre ses chaussures, sorties tout juste du grenier, elles ne finiront pas la journée. Ca y est, nous sommes au Maillet, j’aurais bien voulu faire la cascade du Pin, mais la sortie n’est pas formée. Les chaussures de Michel ne font pas rêver, continuer ne serait pas raisonnable. Néanmoins, j’ai quand même une grande envie d’en découdre, au moins un peu. Je motive Michel pour aller faire la première longueur du Pin qui tient encore la route. Après avoir fait en sorte que les pieds de Michel restent dans ses chaussures, nous voilà au pied de la cascade où j’aurais bien aimé que Michel grimpe un peu aussi. J’aurais espéré jusqu’au bout. La glace est plutôt sorbet. C’est sympa, mais c’est quand même un peu trop sorbet et la douche n’est pas évitée. Michel ayant le pied de la chaussure qui sort à la moindre occasion, il ne pourra pas grimper... Après 1 petite longueur, nous nous préparons tout les 4 pour la descente, dans la tempête de neige. Michel, moi et ses 2 chaussures, qui tiendront la route toute la descente, avant de rendre l’âme à la voiture. Difficile de garder le moral dans ses moments mais on s’est motivé, et tant qu’on sortait en montagne on était… enchanté