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Un Défibrillateur installé à la SAE
Nous vous informons qu'un défibrillateur a été installé ce mercredi 13 mars en extérieur, sur le mur de façade de la salle d'escalade, près de la porte d'entrée par le Service Accessibilité, Hygiène et Sécurité de la ville de Lourdes / SIMAJE.
A cette occasion, le technicien formé sauveteur-secouriste et une personne du SIMAJE en charge de la sécurité, ont procédé à une petite session d'explication de l'appareil, auprès des membres du Caf présents, à savoir Sandrine Halary, la Présidente, Thomas Deville, responsable de la SAE, Jean-Michel Fontan, membre du CA et Sophie Chabanne, salariée.
En France, chaque année, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes d'une mort subite, faute d'avoir bénéficié au bon moment de l'intervention d'une personne qui aurait pu leur sauver la vie en pratiquant les gestes de premier secours et en administrant un choc électrique (défibrillation) le temps que les équipes de secours et d'aide médicale d'urgence interviennent. Lors d'un arrêt cardiaque soudain, chaque minute est comptée. 4 à 5 minutes : c'est le temps au-delà duquel les chances de survie diminuent considérablement.
Dans le cadre de la lutte contre la mort subite par arrêt cardiaque, le ministère chargé de la santé a engagé, depuis 2007, des actions en faveur du développement de l'implantation des DAE (défibrillateurs automatisés externes) sur l'ensemble du territoire et de leur facilité d'accès.
Un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE) est un dispositif médical qui aide à la réanimation de victimes d'arrêt cardiaque. Grâce à une assistance vocale, l'utilisateur du DAE est guidé pas à pas, du massage cardiaque au placement des électrodes. C'est le DAE qui fait le diagnostic et décide de la nécessité de choquer ou pas.
Par décret n°2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l'utilisation des DAE par des personnes non-médecins, toute personne, même non-médecin, est habilitée à utiliser un DAE.
Accompagné d'un massage cardiaque, le DAE contribue à augmenter significativement les chances de survie. Il est donc indispensable que toute personne, témoin d'un arrêt cardiaque, initie la «chaîne de survie » formée des 4 maillons qui procurent aux victimes les meilleures chances de survie.